La journée mondiale de la santé a été instituée dès l’année 1948 pour commémorer la création de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) la même année. Cette journée est célébrée depuis l’année 1950 à la date du 07 avril pour sensibiliser la population mondiale sur un thème de santé publique spécifique à chaque époque. Pour l’édition 2022, c’est notre planète qui est au centre des projecteurs puisque sans elle on ne pourrait jouir d’une bonne santé, la préservation de notre planète et de notre habitat est une nécessité imminente si l’on veut garantir notre santé, une nécessité bien résumée à travers le thème de cette année : « Notre planète, notre santé ».

 

Tout au long de l’histoire, l’humanité a fait face à plusieurs défis sanitaires menaçant la survie d’une grande partie de la population à travers le monde. Les pandémies et les épidémies se sont succédées à différentes périodes de l’histoire menant les états, à partir de la deuxième moitié du 19^ème siècle, à penser à la mise en place de comités et d’institutions de collaboration internationale pour assurer la bonne santé des populations.  En 1946, une conférence internationale permet de mettre en place la constitution de ce qui sera dans le futur l’Organisation Mondiale de la Santé, le 07 avril de l’année suivante, la constitution rentre en vigueur et inclut parmi les objectifs primordiaux de l’organisation : l’élévation du niveau de santé de la population mondiale et non pas uniquement des pays membres.

 

Les missions de l’OMS au service de la santé des populations sont assurées par le biais de plusieurs domaines d’intervention complémentaires. L’organisation qui rassemble 194 états membres intervient sur le plan de l’établissement des normes, des codes et des règlements internationaux en matière de santé, de la mise en place des mesures sanitaires pour endiguer et venir à bout des épidémies et de la sensibilisation et la diffusion des informations auprès du grand public. À cela s’ajoute la réalisation d’actions de formation et d’éducation à la fois aux côtés des professionnels de santé et à destination du grand public, et enfin, une mission de recherche et de diffusion des données scientifiques et sanitaires entre tous les états membres.

 

Comme nous l’avons mentionné plus haut dans cet article, le thème de cette année insiste sur la nécessité absolue de prendre soin de notre planète. Notre santé et celle de notre planète sont indissociables et vont de pair. Nous ne pouvons prétendre à une bonne santé si nous n’œuvrons pas à la préservation de notre environnement et ses différentes composantes. La crise climatique à laquelle nous faisons face doit pousser à une mobilisation urgente et forte pour limiter les dégâts sur notre planète et sur l’humanité tout entière. L’OMS estime à 13 millions le nombre de décès dans le monde imputables à des causes environnementales évitables, la crise climatique constitue la plus grande menace sanitaire à laquelle l’humanité est confrontée. Notre santé et notre survie se jouent maintenant, plus aucun délai d’attente n’est permis pour préserver notre planète.

 

La situation bien qu’inquiétante d’une crise climatique aux répercussions nombreuses peut être évitée si des efforts sont entrepris dans l’urgence. La pollution de l’air et des océans par des substances nocives et par l’usage intensif du plastique peut être limitée à travers l’élaboration de modèles qui prennent en compte la préservation de l’environnement. La hausse des températures et la modification des habitats naturels de la faune comme de la flore sont une menace pour la santé à long terme, la propagation des maladies est facilitée dans de telles conditions ce qui doit pousser tous les acteurs mondiaux : états, organismes, institutions et grand public à considérer le climat et la préservation de la planète comme une affaire de grande importance, notre bonne santé en dépend.